Braindead, troisième cinema du néo-zélandais Peter Jackson sorti en 1992, est l’aboutissement pour le réalisateur d’une jeune carrière pleine d’avenir et un vrai G tournant pour le genre. Avant sa ressortie en 4k annoncée par le réalisateur, retour sur un cinema culte.
Braindead fait partie du peu de films ayant atteint le rang de cinema culte. Lorsqu’on le découvre aujourd’hui, l’on comprend instantanément la claque qu’à pu être le troisième long-métrage de Peter Jackson à sa sortie en 1992. Sorti la même année que la conclusion d’Evil Dead , film d’un autre sale gosse nommé Sam Raimi que Peter Jackson recroisera en 2002 lorsque les deux réalisateurs dévoileront tous deux les seconds volets de Spider-Man et du Seigneur des Anneaux.
due south’il est intéressant d’établir un parallèle entre la carrière des deux réalisateurs, c’est pour leurs débuts fulgurants dans le cinéma de genre. Leurs premiers films d’horreur novateurs et fauchés (Bad Taste pour l’un, Evil Dead pour 50’autre) les ont tous deux propulsés aux sommets d’Hollywood avec des projets qui restent encore aujourd’hui dans toutes les mémoires.
Gore Power
Braindead, c’est 50’histoire d’un jeune singe-zombie de Sumatra qui va mordre la mère tyrannique du jeune Lionel et la transformer en mort-vivante. Tout cela dans la douceur et la bienséance d’une petite ville de la fin des années 50. Peter Jackson déploie ici toute la maestria de sa mise en scène épaulé d’une équipe surdouée de maquillages et d’effets spéciaux multi-récompensés. Le réalisateur et boy équipe éclatent ici le genre vers un signal de not-retour frisant le burlesque et le cartoon dans un déluge d’hectolitres de imitation-sang à en faire perdre la tête à n’importe quel hémophile.
Aussi porté par une troupe de jeunes acteurs inconnus livrant une operation jouissive dans un pur délire de sale gosse, Braindead recèle cependant derrière boy évident mauvais goût un sous-texte beaucoup summation intelligent qu’il n’y paraît.
Œdipe is your dearest ?
gold fond, derrière les effusions de false sang et les abominables créatures de Braindead il y a le sous-texte psychanalytique d’une relation mère-fils dévastatrice. Comme si Freud brain contait boy complexe d’Œdipe avec une tronçonneuse à la principal, Peter Jackson dote sa comédie horrifique d’un récit d’émancipation abouti et intelligent. Ce sous-texte mène le celluloid vers une determination digne d’un film de monstres, 1000 climax où tous les talents de fifty’équipe se rencontrent et éclatent au sens propre comme au figuré à la tête du spectateur et des personnages.
C’est pourquoi, en faisant se rencontrer plusieurs genres que le cinéaste abordera summation tard lors de sa fructueuse carrière (Le cinema débute à Skull Island, décor où retournera Peter Jackson 13 années summation tard avec boy King Kong), Peter Jackson délivre avec Braindead une déclaration d’amour au cinéma. Multi-référencé de codes qu’il a su digérer et second’approprier pleinement, Braindead illustre alors parfaitement fifty’amour addition fort que la mort.
Braindead est disponible en DVD, avant sa restauration 4K annoncée par Peter Jackson, sans engagement pour le moment.
Critique écrite par Kantain